Fodé Baro se souvient encore du jour où il a été maudit par sa famille !

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Derrière la réussite de chaque grand homme, se cache une histoire douloureuse. Tel est le cas de l’artiste chanteur guinéen Fodé Baro. Après plusieurs années, le roi du zouk mandingue se souvient encore du jour où les membres de sa famille se sont réunis pour le maudire. Malgré la gloire, il n’arrive pas à oublier ses moments de galère.

Actuellement sur les préparatifs de la sortie de son huitième album ‘’Coup Fatal’’, prévue pour mars 2021, ce vendredi 27 novembre, Fodé Baro a animé une conférence de presse à Conakry. Au cours de cet échange avec les hommes de médias, l’enfant de la SIG Madina a parlé de ce chef d’œuvre inspiré du vécu, mais aussi de son single ‘’Personne n’est Dieu’’ qui sortira le samedi 28 novembre 2020.

Selon le roi du zouk mandingue, il a donné le titre ‘’Coup Fatal’’ à son nouvel album par rapport à beaucoup de faits de société. Sans oublier les choses qu’il a vécues. Surtout le titre ‘’Personne n’est Dieu’’ qui parle un peu de sa vie tout en  conscientisant pour : ‘’dire aux gens de faire attention dans la vie. On ne connait jamais le futur de personne.’

« Si j’imagine comment j’ai démarré. Je suis quelqu’un qui a beaucoup souffert dans ma vie. Je suis fils d’aveugle. Mon père était un grand cadre. Tout jeune… j’ai balayé les rues pour réussir dans ce métier (musique). Dieu a fait que je l’ai obtenu. Maintenant, je veux la valoriser pour mon pays.», dit-il.

Descendant de la grande famille de Marabout (Walihou) : « Si je pense quand on me disait que je suis le bâtard de ma famille. Quand toute ma famille s’est regroupée, ils ont lavé leurs mains, ils ont mangé, ils m’ont appelé. Ils m’ont dit que je ne mange pas, parce que j’ai bradé les lois de la famille. Ils ont mangé, ils ont fini. Ils m’ont encerclé, Ils ont pris l’eau, ils m’ont dit, on te maudit. Je suis sorti en courant… Tu ne seras rien. Aujourd’hui, je nourris plus de vingt (20) familles. Sans compter ce que j’ai traversé pour apprendre ce métier. Les gens qui m’ont formé, l’esclavage, j’ai transporté des bagages. Ma vie est nocturne. C’est pourquoi Fodé est très calme.», a rappelé Fodé Baro.

Pour le fils d’Ibrahim Kalil Baro et de Samantenin Touré : « Ma mère a été une meilleure maman. Elle était fraiche, elle pouvait abandonner mon papa. Elle était la personne qui prenait le bâton de mon papa pour l’accompagner. C’est ce fils que vous voyez aujourd’hui devant vous.»

Aboubacar Fodé Bangoura

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