La ‘’Citoyenneté active’’ est le thème choisi pour la 3ème édition du Festival Lassiry Graffiti. Cet événement dont le coup d’envoi est donné à Conakry, le mercredi 16 décembre, s’entendra jusqu’au 25 décembre 2020.
Au compte de la première journée de ce festival, l’ONG Guinée Challenge et la structure Guinée Ghetto Graf, ont animé une conférence de presse à la maison des jeunes de Nongo. Objectif, parler aux hommes de médias, la 3ème édition de cet événement qui ambitionne regrouper tout ce qui tourne au tour du mouvement hip hop en Guinée.
Au cours de cet échange avec la presse, M’baye Aissatou Fall de l’ONG Guinée Challenge a fait savoir que cet événement : « est une façon de rassembler toute la jeunesse guinéenne qui évolue dans le mouvement urbain…pour qu’on puisse se faire entendre positivement pour dire aux gens ce qu’on fait a de la valeur. Notre ambition pour cette année et les années à venir, c’est d’aller au-delà du graffiti, regrouper tout ce qui tourne au tour du mouvement hip hop. C’est-à-dire, la danse, le DJ, le rap, le stand up, le slam…On a envie de donner plus de force à ce qu’on fait. Si tous ces gars qui tournent autour du hip hop, on se donne la main, dans sous peu, on aura la voix et les gens vont nous écouter forcement.», explique le commissaire du Festival Lassiry Graffiti.
Selon lui : « On a remarqué qu’en Guinée, les artistes produisent beaucoup et ils ont du talent, mais quand il s’agit de vendre ce qu’ils font, on est les derniers. Parce qu’on ne connait pas les nouvelles technologies… C’est raison pour laquelle on a mis en place des formations en fonction commerciale, en marketing digital, en service clientèle. C’est des formations qui sont purement commerciales qu’on a initié pour les artistes graffeurs, rappeurs… Notre objectif aussi c’est d’envoyer le mouvement hip hop très loin.», dit-il.
A cette occasion, Chimer Daw de la structure Guinée Ghetto Graf, n’a pas manqué de souligner les acquis de l’année 2020. Sans oublier le rêve qui l’habite à travers le Festival Lassiry Graffiti. « Cette édition, on a eu beaucoup d’élèves. Mon projet est qu’il ait plus de graffeurs que de rappeurs, parce que le graffiti fait partie de la culture urbaine… Je tends la main à tous les jeunes qui croient à cette forme d’expression.»
Au menu de l’an trois de ce rendez-vous, il y aura l’exposition vente, le panel, le concert rap, la formation, la soirée spéciale danse, slam, stand up, le défilé street wear, la soirée mix DJ et théâtre customisation.
Aboubacar Fodé Bangoura