Ce vendredi 18 juin 2021, la Fédération des Entreprises Culturelles et Economiques de Guinée (FECEG) a tenu un point de presse à Conakry. Objectif, parler des restrictions imposées aux opérateurs culturels dues à la Covid-19.
Devant les hommes de médias, le président de la FECEG, Ibrahima Cissé ‘’Ibrahim C’’ a rappelé les difficultés que traversent le secteur du spectacle vivant et celui de la photographie durant cette crise sanitaire.
« Confronté à un effondrement global de son économie, le secteur du spectacle vivant et de la production photographique doit pouvoir se relever aux différentes crises qui se sont succédées en Guinée. La crise du Covid-19, dernière en date, est en train d’avoir raison d’un secteur déjà fragile et peu soutenu par les autorités compétentes. En effet, aucune véritable subvention n’est venue la soulager.
Poursuivant son intervention, il a fait savoir que « les mesures sanitaires édictées par le gouvernement, malgré le laisser aller dans leur application, ont toujours fait l’objet d’un respect scrupuleux des entreprises culturelles qui s’y sont soumis. Cependant, le prolongement de ces mesures met en danger notre corporation et les milliers d’emplois déjà précaires qu’elle regorge.», a-t-il déploré.
Dans sa communication, il n’a pas manqué de s’adresser aux autorités compétentes. « Au vu de la tendance baissière de ces dernières semaines, nous invitons donc le gouvernement de lever ses mesures qui finissent par être contre productives et qui nous ont longtemps laissé sur le banc de touche. »
« La FECCEG qui se veut être un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics et acteurs de la culture espère que son appel à la levée des restrictions se fasse dans les plus brefs délais, pour permettre à des dizaines d’entreprises de reprendre leur souffle », a-t-il recommandé.
A souligner que, les membres de la Fédération des Entreprises Culturelles et Economiques de Guinée (FECEG) se donneront rendez-vous, les 29 et 30 juillet pour réfléchir à des voies et moyens qui leur permettront à sortir de cette léthargie.
Aboubacar Fodé Bangoura