La 28ème édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), s’est ouverte le samedi dernier à Ouagadougou dans la capitale burkinabé. En marge de ce rendez-vous cinématographique, deux films guinéens sont en compétition.
Au compte de cette édition, la Guinée a fait son come-back au FESPACO avec deux films notamment : ‘’Au cimetière de la pellicule’’ de Thierno Souleymane Diallo dans la catégorie ‘’Long métrage documentaire’’ et ‘’A qui la faute ?’’ de Ramatoulaye Bah dans la catégorie ‘’Films des écoles de cinéma’’.
A Ouagadougou, la République de Guinée est représentée par son Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat Alpha Soumah en compagnie des professionnels du cinéma. Le lundi 27 février dernier, la délégation guinéenne était face à la presse. Cet échange avec les hommes de médias a été une occasion pour le ministre Alpha Soumah de déclarer les initiatives qu’il compte entreprendre pour la relance du 7eme art guinéen en dehors du pays.
« Cette année, nous avons tenu à être là massivement. Parce que nous avons deux films de qualité présentés par des jeunes guinéens qui sont sortis de l’institut Supérieur des Arts Mory Kante de Guinée et viennent ici présenter ces œuvres. Mais aussi rencontrer les autorités Burkinabé et voir ensemble dans quel cadre nous pouvons collaborer pour renforcer le cinéma guinéen, y compris la diffusion au Burkina Faso. Et éventuellement des possibilités d’exploitation de notre cinéma en dehors de l’Afrique», a-t-il déclaré au micro de la RTB.
De son côté, le Directeur Général de LONASIG a fait savoir que pour la relance du 7ème art guinéen : « La priorité est mise en œuvre du point stratégique de l’Office National du Cinéma et aux structures de pouvoir permettre les bases solides pour une industrie du cinéma. Ce plan stratégique tient compte de tous les aspects qu’il faut pour une relance du cinéma guinéen.», a souligné Noel Lamah.
Facely Diawara