AÏzeko est l’un des précurseurs du mouvement hip hop en Guinée. Membre fondateur du groupe de rap Kill Point, ce vieux MC dénonce le plagiat dans la musique et incite la nouvelle génération d’artistes chanteurs à la créativité.
Soucieux de l’avenir de la musique guinéenne, AÏzeko a pris la parole ce matin pour faire une mise au point. Sur sa page Facebook, l’ex sociétaire du groupe Kill Point a laissé lire.
« Tant qu’il y aura des artistes qui ignoreront le passé ou la source de leur genre musical, leurs œuvres musicales erreront sur la voie du plagiat, loin d’une création originale.»
« Tant qu’il y aura des producteurs, des DJ’s, des animateurs, des diffuseurs qui ignoreront leurs rôles dans ce secteur, ils feront la promotion du plagiat et sa médiocrité au détriment de l’excellence, un vecteur de l’authenticité, la présence d’une industrie musicale ne sera que chimère en Guinée.», a écrit AÏzeko en solo.
Dans le même post, il affirme que : « Alors, je préfère l’authenticité dans la pauvreté que le plagiat dans l’opulence.
Savoir faire la différence entre une œuvre intemporelle et une œuvre éphémère sera gage de l’exportation de nos œuvres comme jadis Sory Kandia, le Bembeya Jazz et les ballets Africains pour ne citer qu’eux parmi tant d’œuvres résistants au temps.», a-t-il conclu.
Aboubacar Fode Bangoura