Koffi Olomidé est relaxé en appel pour agression sexuelle sur quatre de ses anciennes danseuses. Absente du tribunal de Versailles pour le délibéré, la star congolaise de la rumba est en revanche condamnée pour séquestration et écope de 18 mois avec sursis et d’une forte amende.
72 000 euros répartis entre les quatre victimes. C’est la somme que Koffi Olomidé devra verser à ses quatre ex-danseuses qui l’accusaient d’agressions sexuelles et de séquestration dans sa villa de la banlieue parisienne, au milieu des années 2000.
Considérant qu’elles étaient privées de liberté et surveillées, les juges de la Cour d’Appel ont retenu la séquestration mais pas les agressions sexuelles, ni l’aide à l’entrée et au séjour illégal en France.
Loin des huit ans de prison ferme requis par le parquet contre « cet homme puissant », comme l’avait qualifié le procureur, Koffi Olomidé est donc condamné à 18 mois de prison avec sursis, probatoire pendant trois ans, avec interdiction de contacter les victimes.
Déception et consolation des victimes
En première instance, la star de la rumba congolaise, 65 ans, avait été condamnée à deux ans avec sursis pour atteinte sexuelle sur une des quatre jeunes femmes, mineure au moment des faits, mais avait été relaxée de tout le reste.
À la sortie du tribunal, l’avocat des victimes exprimait la déception de ses clientes mais reconnaissait que l’amende était très conséquente. Pas plus de son côté que chez les avocats de Koffi Olomidé, on ne sait si les parties se pourvoiront en cassation.
Aujourd’hui, voir la condamnation tant de l’auteur principal, Koffi Olomidé, que de ses deux complices, pour des faits de séquestration, bien évidemment, c’est une satisfaction pour les parties civiles.
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