Lyricson VS AZK Production : La DG du label donne sa version des faits

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Le week-end dernier, Lyricson a fait un Facebook Live pour attirer l’attention de ses fans sur un conflit l’opposant au lebel ivoirien AZK Production. Suite à cette sortie, la directrice générale dudit label a pris la parole chez Tabouleinfos.com pour donner sa version des faits.

Liés par un contrat de production d’un album dont la signature remonte en août 2021, aujourd’hui, cet album est bloqué et ces deux collaborateurs ne regardent plus dans la même direction. Pour mettre fin à ce différend, Lyricson doit rembourser une somme de 14 millions de francs CFA, soit 21.000 euros investie par AZK Production pour la réalisation de ce projet. Pour le moment, le reggae man guinéen affirme avoir payé 6.000 euros.

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Quant à Mme Johanna Ursula Adotevi, fondatrice et directrice générale d’AZK production, ce projet auquel ils ont cru devrait donner de la visibilité à son label, mais aussi donner une chance à Lyricson qui depuis cinq ans n’a pas sorti d’album. « C’était un partenariat gagnant gagnant. Nous l’avons accompagné de bout en bout pendant deux ans. Nous avons atteint le plafond du projet. Quand nous avons atteint le plafond du contrat, il avait des exigences qui allaient au-delà de ce qui était prévu contractuellement. », a-t-elle expliqué.

Parlant de ce conflit, dira-t-elle « Les faits avancés par l’artiste sont erronés et il cherche le buzz. C’est sa stratégie. Et le fameux courrier auquel il fait référence est un message par Messenger envoyé par sa femme sur le Messenger d’un des médiateurs  en janvier 2023. C’est ça qu’il appelle un courrier? A quoi ça rime d’aller s’étendre sur les réseaux sociaux et raconter de n’importe quoi, là ça devient de la diffamation. Cela ne me plait pas du tout. Je vous ai interpellé pour vous dire que je ne suis pas d’accord avec sa version. Il est frustré et désespéré. C’est ce que j’ai compris… qu’il arrête ça. Cela ne donne pas envie d’aider d’autres personnes. On se protège aussi juridiquement. On a des droits. On a engagé des médiations par des personnes interposées pendant trois mois. On n’a jamais été dans une logique de menace de guerre. On était dans une logique de concilier les deux parties pour que l’album sorte. Ça a pris le retard, parce qu’on ne s’est pas compris. Vous aviez les propositions qu’il a envoyées dans lesquelles il demande d’attendre les droits voisins, chose qui n’est pas acceptable. On a été obligé de lui adresser une mise en demeure qui est très claire. Cette mise en demeure ne le menace pas, ça lui rappelle qu’il a un contrat. Il exécute le contrat, soit il nous rembourse. C’est suite à cela, il a pris un avocat pour se défendre… Ça a traîné, lui-même est parti pour me voir.», s’indigne Mme Johanna.

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Selon elle, le label AZK est dans la logique de libérer l’album. Le protocole d’accord est en cours de validation. Cela a été rendu possible suite à l’intervention de la maman et l’oncle de Lyricson. «Ce qui est sûr on n’a pas empêché la sortie de l’album. On est en train de régler le problème à l’amiable. Pour l’instant, les droits sont avec AZK. Le label est dans la logique de libérer l’artiste sous réserve que sa créance lui soit garantie, même s’il paye à un an ou deux ans. On n’a pas refusé. On ne peut pas être plus coopératif qu’on lui a été maintenant. Nous ne sommes pas dans une logique de bloquer le projet. Nous sommes dans la logique de régler à l’amiable. Le protocole d’accord est en cours de validation. On a échangé avec son oncle, l’ambassadeur de la Guinée en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, il a un produit clé en main. Il a fallu l’intervention de sa maman et son oncle. Parce que lui, à part crier et se plaindre, concrètement il n’a fait aucune offre qu’on trouve sérieuse nous permettant de dire qu’on libère l’album… On se retire du projet à une seule condition qu’on nous rassure que nous allons récupérer une partie de nos fonds.», a conclu la fondatrice et directrice générale d’AZK production.

Aboubacar Fodé Bangoura     

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