17 ans déjà depuis l’assassinat de Lucky Dube

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On est le 18 octobre aujourd’hui. Cette date restera gravée dans la mémoire du peuple sud-africain et le monde du reggae. Cela fait déjà 17 ans que Lucky Dube a été tué par balle à Johannesburg.

Né le 3 août 1964 à Ermelo en Afrique du Sud, Lucky Dube ou Lucky Philip Dube à l’état civil, était l’un des trois meilleurs chanteurs reggae africain aux côtés d’Alpha Blondy et Tiken Jah Facoly. Concernant sa venue dans la musique, c’est à l’école qu’il a formé le groupe ‘’Skyway Band’’ avec ses amis. Après son adolescence, il a rejoint le groupe de son cousin, ‘’The Love Brothers’’ évoluant dans Mbaqanga, un genre musical aux racines zoulou. Au sein de ce groupe, il enregistrera ses premières chansons à l’âge de 18 ans et sort l’album ‘’Lucky Dube and The Supersoul’’.

Dans son aventure musicale, il a sorti 21 albums qui sont : Lengane Ngeyethu (1981), Kudala Ngikuncenga (1982), Kukuwe (1983), Abathakathi (1984), Rastas Never Die (1984), Think About The Children (1985), Ngikwethembe Na? (1985), Help My Krap (1986), Umadakeni (1987), Slave (1987), Together As One (1988), Prisoner (1989), Captured Live (1990), House of Exile (1991), Victims (1993), Trinity (1995), Serious Reggae Business (1996), Taxman (1997), The Way It Is (1999), Africas Reggae King (compilation) (2001), The Rough Guide To Lucky Dube (compilation) (2001), Soul Taker (2001), The Other Side (2003), Respect (2006)…

Le 18 octobre 2007, le reggae man fut froidement assassiné à son domicile à Rosettenville au cours d’une tentative de vol de sa voiture. Ce jour-là, il était avec ses deux enfants, Thokozani et sa sœur Nonkululeko, qui se trouvaient à bord de la voiture.

En avril 2009, S’fiso Mhlanga (32 ans), Ludwa Gxowa (30 ans), et Mbuti Mabe (29 ans) ont été reconnus coupables  et condamnés à la prison à vie de l’assassinat de l’artiste par un tribunal sud-africai.

Parlant du rastafari, Lucky Dube avait sa propre conception. Selon lui : « Si être rasta, c’est avoir des dreadlocks, fumer de la ganja et se saouler, alors je ne suis pas rasta. Je suis rasta, si être rasta c’est une conviction, une façon saine d’être.»

Après sa mort, l’Afrique du Sud lui a décerné un prix posthume pour l’ensemble de sa carrière.

Aboubacar Fodé Bangoura

 

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