Le samedi 1er mai 2021, Ibro Diabaté était sur le plateau de l’émission ‘’Zénith sur Koloma’’ de la RTG. Connu pour son franc-parler, le ‘’Philosophe du quotidien’’ a profité de son invitation pour parler de son absence au devant de la scène. Mais sollicité le respect de la culture. Dans son intervention, il n’a pas aussi manqué d’évoquer l’état actuel de la musique guinéenne.
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Longtemps silencieux dans le paysage musical ces dernières années, selon le chanteur guinéen, son absence sur la scène : « ce n’est pas parce que j’ai laissé la place à mes enfants. J’ai mon style. Je ne sors pas chaque année, parce que mes chansons sont à écouter. Même si tu veux, tu peux écrire. Ça parle de l’histoire, de l’amour, du quotidien… Je ne suis pas un artiste qui veut replier pour aller chercher du succès. Je m’en fous du succès…», dit-il.
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Poursuivant sa narration, dira Tâa Bourama : « Je me suis distingué à temps pour me démarquer aux autres, parce que pour se distinguer, il faut venir de toi-même. Mais si tu veux aller dans les confins pour aller chercher à chanter, cela est mieux que la musique guinéenne d’aujourd’hui. Parce que c’est les injures, faire le tapage de clavier. Mais au fond de la musique, tu ne trouves rien.», a-t-il affirmé.
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Pour Ibro Diabaté : « Il faut beaucoup respecter la culture. Tu ne peux pas être le Ministre de la Culture, tu ne connais pas la culture. Avant quand on chante un morceau, on nous censurait… Maintenant, les artistes en herbe ont du talent, mais c’est l’encadrement qui manque et il n’y a pas de discipline musicale. Parce qu’ils ne sont pas suivis de près. Ce n’est pas un album qui peut faire vingt (20) albums. Identifies-toi…», a déploré le Philosophe du quotidien.
Aboubacar Fodé Bangoura
