La ville de Boké vibre déjà au rythme de la troisième édition du Festival des Arts et Culture de Kakandé (FESTACK). Démarré le lundi 18 novembre 2024, cet événement s’éteindra jusqu’au 23 novembre prochain.
Cette première journée consacrée au lancement des activités de la troisième édition du FESTACK, a connu la grande mobilisation des populations de la région de Boké, sans oublier la présence des autorités préfectorales, des personnalités du paysage culturel et autres.
A cette occasion, le coordonnateur du festival, Mamadou Saïdou Barry est revenu sur l’importance de cet événement pour Kakandé. « Le FESTACK est bien plus qu’un simple festival. Il est un rassemblement des âmes, des traditions et des talents, un hommage vibrant à notre richesse culturelle et un symbole de l’unité qui nous lie en tant que communauté. Ici, dans le Kakandé, au cœur de la région de Boké, nous avons l’honneur de préserver, de partager et de faire rayonner un héritage qui traverse le temps et les générations.»
Pour sa part, le chef de cabinet gouvernorat de Boké, Alseny Barry a félicité et encouragé la structure organisatrice JEPROK pour cette initiative. « Je vous encourage et continuez à travailler. Aujourd’hui, je suis vraiment content de vous. Vous venez de loin. Vous êtes courageux et continuez pour le rayonnement de la culture de Kakandé.», a-t-il déclaré.
A souligner que cette troisième édition, est célébrée sous le haut patronage du Directeur général de l’Institut Supérieur des Arts Mory Kanté de Dubreka, Dr Faya Pascal Ifono. Cette année, il y a eu de la nouveauté avec l’intégration du concours de danse traditionnelle entre les différents quartiers de Boké.
Durant les sept jours de festivités, les activités programmées sont : des conférences-débats, des visites sur des sites touristiques, des spectacles de danse, du théâtre, des percussions, des jeux, des formations et des sensibilisations.
Pour rappel, le Festival des Arts et Culture de Kakandé (FESTACK) a pour objectif d’inculquer l’identité culturelle de Kakandé à la nouvelle génération.
Aboubacar Fodé Bangoura