Cachets des artistes : Malick Kébé apporte des précisions

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Depuis le début de cette semaine, la toile reste alimentée par le sujet du payement des cachets de la prestation des artistes Guinéens. Pour clore ce débat, le Directeur Général du FODAC, Malick Kebe est revenu pour expliquer ce qu’il voulait dire lors  de la première journée de la session de formation des opérateurs culturels organisée par le Fonds de Développement des Arts et de la Culture (FODAC).

 « Si Vous êtes prêts à payer 60 ou 90 milles euros aux artistes étrangers comme cachets et incapables de donner même 10 milles euros à un artiste Guinéen, Comment voulez-vous que celui  ci se développe dans  ça? », sont les propos tenus par M. Kebé le lundi 17 août dernier, en s’adressant aux acteurs culturels  qui payent les artistes locaux à revenu faible.

Visiblement touché par les propos du Directeur Général  du FODAC,  le patron des Productions Tidiane World Music s’est exprimé sur son compte facebook : « Ce sujet de cachet m’énerve. Sortez moi un nom de guinéen en Guinée ou à l’étranger qui paye ou a mieux payé durant les 36 dernières années les artistes Guinéens ? En archivage, je suis planifié depuis les débuts de ma carrière.», écrit Tidiane Soumah.

Le directeur des productions Tidiane World music qui s’est senti visé par les propos de Malick Kebe a multiplié les sorties sur son compte. Pour tourner définitivement cette page, le Directeur Général du FODAC a profité de l’avant dernière journée de la session de formation à l’intention des professionnels des opérateurs culturels qu’il a lui même initié, a tenté d’apporter des précisions relatives à ce débat qui  a suscité  de vive réaction après de la part de Tidiane Soumah.

« La dernière fois, c’est moi qui ai parlé du cachet. Mais ce que je voudrais préciser. Je n’ai pas dit qu’il n’y a pas de gens qui ne payent pas bien. Je veux juste dire que tout le monde devait payer mieux. Je sais que tu organise ton événement depuis un moment. Tu paye bien tes artistes, parce qu’il n’y a jamais eu de problème. Mais il faut qu’on fasse mieux pour pouvoir aider le secteur culturel à aller de l’avant.», conclu Malick Kebe.

Facely Diawara

 

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