Opérateur culturel guinéen et écrivain, Abraham Sidibé ne compte pas abandonner sa première profession au profit de l’écriture. Il a fait savoir cela lors d’un entretien concernant son nouveau roman « Urban Love » sorti depuis quelques mois.
Venu dans le monde de la littérature en 2010, aujourdhui, Abraham Sidibé est auteur de deux romans, « Victime de l’amour » sorti en 2015 et « Urban Love » qu’il a livré en mars 2020. Selon lui, son deuxième œuvre littéraire de cinquante (50) pages parle de : « l’histoire entre deux amis, Bouba et Karim. Ces deux amis ont des looks semblables et le même feeling. Ils sont très d’accord, sauf sur un seul sujet qui est la sincérité des jeunes filles. »
Parlant du choix porté sur le titre « Urban Love », dira l’initiateur de l’événement Guinée Music Awards : « l’histoire se passe dans une grande ville, comme Conakry. Cest le monde d’aujourd’hui. J’ai voulu parler de ce monde urbain, mais en version sentimentale. Le premier roman, l’histoire est un récit qui parle de mon adolescence », a expliqué Abraham Sidibé
Concernant son avenir dans l’évènementiel, il laisse entendre que malgré son amour pour l’écriture, il ne va jamais quitter le milieu du showbiz. Et il compte se limiter à trois romans pour prendre sa retraie.
« Je pense que je vais m’arrêter sur trois romans. Le premier roman est sorti en 2015. Ça fait cinq ans. J’avais le manuscrit avant 2015. Depuis 2010, je griffonnais quelque chose sur papier. Je peux dire que jécris depuis dix ans, mais ce n’est pas une vocation. C’est quelque chose qui est venue au hasard. Etre écrivain et opérateur culturel en même temps. L’écriture est devenue ma deuxième activité principale. Mais en tant qu’opérateur culturel, je le suis depuis vingt cinq ans », dit-il.
Puis d’ajouter : « Parfois, je me disais que je ne me considérais pas comme un écrivain, parce que ça prenait peu de temps. J’écris quand j’ai du temps libre. La priorité c’est le monde du showbiz, cest ce qui nourrit son homme, et non l’écriture pour le moment. Je ne pense pas abandonner le showbiz pour lécriture. Je pourrai dire que c’est le contraire plutôt. Je pourrai arrêter d’écrire pour continuer le showbiz. L’écriture, je le fais pour donner du plaisir à mes lecteurs. Je n’écris pas, parce que c’est ma profession. J’écris, parce que le premier est venu au hasard et les gens me demandaient à quand le deuxième», souligné t-il.
Pour la sortie de sa prochaine œuvre littéraire dont le manuscrit est en train de germer, cet opérateur culturel donne rendez-vous à ses lecteurs dans trois à quatre ans.
Aboubacar Fodé Bangoura
