Playoffs, rebonds, adresse aux tirs… Le best-of des primes des joueurs NBA

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On le sait, l’arrêt de la saison aura un impact sur le prochain « salary cap », et donc sur les salaires des joueurs. Certains vont perdre gros puisque le gâteau à se partager, composé des revenus générés par la NBA, va fortement diminuer. Des joueurs comme Ben Simmons ou Jamal Murray, qui avaient signé leurs prolongations de contrat il y a un an, pourraient ainsi perdre environ dix millions de dollars.

Comme chaque année, ESPN recense cette liste de joueurs qui vont souffrir de cette baisse du « salary cap », et fait aussi la liste des joueurs qui multiplient les primes pour gonfler leur salaire annuel. Comme la saison régulière est arrêtée, certains vont forcément être perdants puisque certaines primes sont liées au nombre de matches jouées, de rebonds pris ou de minutes.

Déjà un million de dollars débloqués pour Rudy Gobert

Voici un florilège de ces primes, à commencer par Rudy Gobert. Le Français a déjà validé une prime d’un million de dollars en étant All-Star. Il peut encore gagner un million de plus à trois conditions : 500 000 dollars s’il est élu dans la All-NBA First Team, 250 000 dollars si son « Defensive Rating » est inférieur à 100, 250 000 dollars si son ratio minutes/rebonds est inférieur à 3.2. C’est actuellement le cas avec environ 2.5.

Du côté d’Orlando, Evan Fournier a aussi plusieurs primes de « résultats » dans son contrat, qui peuvent lui rapporter 1.1 million supplémentaire, soit environ 10% de son salaire. La première, de 500 000 dollars, ne sera pas remplie puisqu’elle est liée à une participation au All-Star Game. La seconde, de 600 000 dollars, est liée à des participations aux playoffs (premier tour, second tour, etc.) dans lesquels le Français doit avoir joué 75% des matches dont la saison régulière. Si le Magic conserve sa 8e place, le Français débloquera 150 000 dollars.

À New York, Moe Harkless doit espérer que la saison reprenne avec quelques matches de saison régulière. L’ailier des Knicks peut toucher 500 000 dollars de primes s’il shoote plus de 100 tirs à 3-points à 35%. Avant l’arrêt de la saison, il en était à 98 tirs à 34.7%…

Une bague, et Eric Gordon valide une saison à plus de 20 millions de dollars

Pour Joel Embiid, c’est le nombre de minutes passées sur le terrain qui est essentiel. Si le pivot des Sixers joue 1 650 minutes, il débloquera ses trois prochaines années de contrat pour environ 93 millions de dollars. Trois années de contrat qui seraient alors garanties. Pour l’instant, Joel Embiid n’a joué que 1 329 minutes, mais la NBA pourrait ajuster le chiffre requis en tenant compte de la coupure.

Pour Eric Gordon, c’est un titre des Rockets qui lui permettrait de débloquer une année de contrat à 20.9 millions de dollars.

Chez les Kings, Buddy Hield possède une foule de primes, qui vont de son nombre de balles perdues par match à son « Defensive rating » en passant par sa place dans le Top 10 des shooteurs à 3-points les plus prolifiques. Mais la plus importante est liée à une participation aux playoffs : 500 000 dollars. Comme Damian Lillard, on imagine qu’il est favorable à la mise en place d’un tournoi qualificatif.

Comme Buddy Hield, Kentavious Caldwell-Pope a des primes liées à ses statistiques. Et la prime est belle : un million de dollars. Pour cela, il devra terminer la saison avec plus de 4 rebonds, 1.85 passe et 1.2 interception de moyenne. Pour lui, ce sera très compliqué puisqu’il tourne à 2.1 rebonds, 1.7 passe et 0.8 interception par match.

Jrue Holiday, le cumulard de primes

Pour Gary Harris, c’est une prime de 350 000 dollars si Denver atteint le second tour des playoffs et qu’il joue 60 matches, et 100 000 dollars de plus pour chaque tour supplémentaire. Le tout avec 225 000 dollars de plus si Denver remporte 57 matches. Ce qui ne sera pas possible…

Pour son coéquipier, Nikola Jokic, c’est plus pointu : 465 518 dollars pour une qualification en playoffs et 465 517 dollars pour une participation au second tour.

Le record de primes est sans doute détenu par Jrue Holiday avec… 14 clauses dans son contrat, divisées en trois catégories : récompenses, playoffs et statistiques. L’an passé, l’arrière avait ajouté 255 000 dollars à son salaire.

Defensive Rating : estimation du nombre de points encaissés par un joueur, ou une équipe, sur 100 possessions.

Salary cap : c’est la masse salariale définie par la NBA. Pour la saison à venir, elle est de 109 millions de dollars, mais les franchises NBA ont la possibilité de la dépasser lorsqu’elles prolongent leurs propres joueurs ou via des « exceptions ».

Source ici

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