Les émulations intercommunales dans le cadre de la Quinzaine Arts et de la Culture ont débuté le mercredi 28 décembre 2022. Cette année, six (6) communes seront en compétition pour le compte de la région de Conakry. Kassa fera sa première depuis son détachement de Kaloum. Une réjouissance pour les insulaires malgré les nombreux défis auxquels ils font face.
Erigée en commune urbaine depuis mars 2021, Kassa est l’une des localités insulaires du pays. La circonscription regorge un potentiel touristique énorme avec ses nombreuses plages qui font l’objet de convoitise. Kassa c’est aussi une richesse culturelle inestimable. Jusqu’en 2021, ce potentiel culturel était vendu par la commune de Kaloum. Mais cette année pour le compte de la quinzaine artistique, l’île a son destin en main. Elle veut mettre en exergue tout ce potentiel. Une mission que les artistes mènent avec de nombreuses difficultés.
« Vous savez les iles de loos rattachées à la commune de Kaloum tout se passait de l’autre côté (Kaloum). Les troupes qui existaient dans les temps n’étaient pas en place avant l’arrivée de cette compétition culturelle. Parce qu’avec le changement de régime les iles de Loos étaient restées à l’abandon. Les troupes se sont dispersées», a expliqué Fodé Soumah, directeur communale de la jeunesse de Kassa.
Ainsi l’île ne sera pas candidate dans certaines disciplines:
« On n’a pas pu compétir dans toutes les disciplines. La chorale par exemple on a eu du mal à trouver des troupes pour ça. Le récital également on n’a pas pu présenter. La musique traditionnelle, on s’est débrouillé tout comme en dance patrimoniale. Le théâtre n’est pas trop pratiqué chez nous, parce qu’on n’a pas eu le temps de réunir tout le monde », a-t-il mentionne.
Face à ces difficultés, l’île s’assigne un seul objectif. Celui de vendre la culture des iles de Loos. « On espère quand même gagner dans certaines disciplines, mais l’objectif d’abord est de venir voir et vendre l’image culturelle de notre localité. Parce que participer pour la première et gagner ce n’est pas chose aisée. Il faut reconnaitre les choses, les autres sont en avance sur nous », ajoute Fodé Soumah.
Saa Alou Yombouno
