Théâtre : l’immigration irrégulière sur les planches du FAR

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La 7ème édition du Festival des Arts et du Rire de Labé (FAR) n’était pas seulement que de la musique, l’humour, le slam et le conte. C’était aussi le théâtre. C‘est la raison pour laquelle Boubacar Bah (Manga Back’Art) de la compagnie les Messagers du Temps avait présenté la pièce ‘’PAR-TIR’’.

‘’PAR-TIR’’ est le nom de ce spectacle monologue présenté au public du FAR 2024. Cette pièce théâtrale traite le sujet de l’immigration clandestine ou irrégulière qui vide le continent africain de sa jeunesse de jour en jour. Monter sur les planches de la 7ème édition du Festival des Arts et du Rire était une belle occasion pour Boubacar Bah de s’adresser aux jeunes de Labé.  Au centre culturel Ka Werdhè, le message véhiculé a été bien apprécié par les festivaliers.

« C’est suite à un constat que j’ai écrit cette pièce de théâtre vu qu’à chaque fois qu’on entend dans les médias que des jeunes sortent de la Guinée et en Afrique pour l’Occident. Si ce n’est pas 50, c’est 100 personnes qui périssent dans la méditerranée. Je ne suis pas un messager pour dire que je vais conseiller tout le monde C’est juste mon avis par rapport à l’immigration irrégulière.», nous confie le comédien dès après sa prestation scénique.

Pour rappel, ‘’PAR-TIR’’ est une pièce écrite et interprétée par Boubacar Bah de la Compagnie Messager du Temps. Elle est mise en scène par Amadou Camara. Cette représentation théâtrale nous parle d’un jeune candidat à l’immigration clandestine. A cause de la pauvreté, il se dit d’aller se chercher en Europe après avoir consulté plusieurs marabouts. « Le dernier marabout consulté lui prédit le succès, mais à une condition cruciale : que sa mère ne le voie pas sortir de la maison lorsqu’il sera prêt à partir, sinon il échouera dans sa traversée.»

Le Festival des Arts et du Rire de (FAR) est organisé par la structure Soudou Dardia Prod avec pour but de mettre la ville de Labé sous les projecteurs des médias à travers l’art et la culture. La 7ème édition s’est tenue la semaine dernière au centre culturel Ka Werdhè.

Aboubacar Fodé Bangoura

 

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