Le photographe guinéen, Adama Keita est de retour au bercail. Le PDG de HCM Multimédia était en France pour le concert de Sidiki Diabaté à Paris la Défense Arena, le 8 février 2025. Sa présence sur cet événement a été largement appréciée par les professionnels de la photographie.
Adama Keita est rentré à Conakry, ce mardi 18 février. Depuis un bon moment, ce jeune guinéen est sollicité par l’artiste malien pour son professionnalisme. Présentement, c’est lui qui immortalise avec son objectif, les prestations scéniques du prince de la Kora en Afrique et ailleurs.
Le 8 février dernier, ses clichés pris lors du concert de Sidiki Diabaté en France ont fait le tour des réseaux sociaux. Après ce travail apprécié de tous, Adama est rentré à la maison la tête haute.
« Ça c’est bien passé. C’était la couverture du concert de l’artiste Sidiki Diabaté à l’U Arena. Il y avait aussi sa tournée européenne. J’ai déjà fait une tournée africaine avec lui. », dit-il.
Puis d’ajouter : « Donc à la base, je suis son photographe personnel. Généralement, ce qui m’a marqué le plus, c’est l’encouragement qui était là. J’ai vu que tout le peuple de Guinée, que ça soit les artistes, les influenceurs, les journalistes… tout le monde s’est donné la main pour me donner plus de force à ce que l’événement se passe dans les bonnes conditions. », a déclaré le boss de HCM Multimédia.
En se confiant à la presse à l’aéroport international Ahmed Sekou Touré, il a fait savoir ce qui l’a motivé de rêver grand. « Premièrement, c’est la passion qui m’a poussé. Deuxièmement, ce qui m’a poussé à couvrir un tel événement, c’était mon projet, il y a très longtemps. En Guinée, il y a plein de phographe. Mais la photographie guinéenne n’était pas aussi vue, c’est ainsi je me suis engagé avec mon équipe afin d’amener plus loin la photographie guinéenne et que notre image soit respectée sur l’échelle internationale« , a-t-il rappelé.
Pour terminer, il a laissé un message pour les photographes. « Ce que je dirais à tous les photographes, tout est possible. Il suffit d’y rêver et de se mettre au travail. Avec ça, c’est Dieu qui va accompagner. »
Aboubacar Fodé Bangoura