Condamnée à 3 ans de prison ferme, Nayanka Bell appelle à l’aide…

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L’artiste chanteuse Nayanka Bell est condamnée par la justice ivoirienne à 3 ans de prison ferme pour une affaire de terrain datant de plusieurs années. Pour sortir de ce problème et poursuivre sa carrière musicale, elle sollicite humblement l’aide du président de la République Alassane Ouattara.

Dans cette semaine, la star ivoirienne s’est exprimée chez Média Prime Mag. Répondant à la question concernant ‘’ces procès de justice à n’en point finir qu’est-ce qui vous manque pour être heureuse ?’’, dira-t-elle.

“Vivre dans la paix. Depuis bien longtemps, j’espère rencontrer Monsieur le Président de la République. Je fais face depuis des années à plusieurs condamnations pour des faits de destructions de plants faits de mains d’hommes. Ma vie est encombrée par toutes ces procédures au long cours, qui m’empêchent d’exercer mon métier d’artiste, de chanteuse.

Ce qui manque à ma vie, c’est la légèreté. Ma vie est plombée depuis 20 ans par cette cabale. Toutes ces histoires me ruinent financièrement, et plus encore, me rongent la santé. Or, j’ai trouvé, malgré tout, la force d’enregistrer plusieurs opus, mais, hélas, sans pouvoir les diffuser et organiser des tournées pour les présenter.

On m’empêche d’être la chanteuse que je devrais être, tout simplement. Mes terres sont spoliées : Des terres qui m’ont été pourtant officiellement octroyées par l’État de Côte D’Ivoire à Anno, territoire voisin de mon village Offa (Sous-préfecture d’Agboville). Je suis victime du projet DP4, projet initié en 2014 avec paradoxalement pour objectif de régler définitivement les conflits fonciers.

En Côte D’Ivoire, l’Union Européenne a mis en œuvre ce programme qui a connu des dysfonctionnements, précisément dans mon village Offa dont la chefferie a validé au bénéfice de tiers, l’attribution de titres fonciers sur mes terres sises à Anno. Depuis lors, je suis assaillie par des plaintes de plus d’une vingtaine de personnes revendiquant la propriété de mes terres de même que celle de mes plantations. Au pénal, le dossier est arrivé en Cassation, pour la deuxième fois. À la Cour Suprême, j’attends depuis 17 ans, le prononcé de l’irrecevabilité de la requête en annulation de mes ACP.

Les autorités ivoiriennes avec à leur tête, Monsieur le Président de la république, ont probablement eu vent de mes difficultés. Lorsque j’ai été victime d’un très grave accident de la circulation, Monsieur Alassane Ouattara qui n’était pas encore Président, m’a fait l’immense honneur et le vif plaisir de se rendre à mon chevet, à la PISAM. Son Yako, m’a soutenu pendant cette terrible épreuve. En prenant congé, Monsieur Alassane Ouattara m’a dit :

“Si vous avez besoin de moi, faites-moi signe”. Aujourd’hui, au vu des événements, je me tourne solennellement vers Monsieur le Président de la République et sollicite humblement son intervention suprême. Je lui demande pardon et je lui dit : ” Monsieur le Président de la république, j’ai besoin de vous ! “.

Aboubacar Fodé Bangoura

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