Djoliba TV : une nouvelle plate-forme digitale dédiée au cinéma africain

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Djoliba TV est la nouvelle plate-forme de streaming dédiée au cinéma africain en langues. Cette application sera opérationnelle partout dans le monde dès, ce 1er février 2025.

Le jeudi 30 janvier, ce projet a été présenté par les initiateurs lors d’une conférence de presse au Centre Culturel Franco Guinéen. Djoliba TV est l’initiative de trois amis de promotion, notamment Diogo Barry, Sylvestre Bary et Julien Renault. 

Promouvoir et valoriser le cinéma guinéen et africain à travers le digital est l’objectif visé par cette plate-forme, tout en mettant l’accent sur des contenus authentiques, reflétant toute la richesse et la diversité de l’Afrique francophone. 

« Djoliba TV est une plateforme VOD, destinée à valoriser le cinéma guinéen prioritairement le cinéma produit en langues locales. On a aussi une composante productions et coproductions avec les autres producteurs et 50% des revenus de la plateforme seront distribués aux créateurs. Ce n’est pas que les films guinéens, Djoliba c’est les pays du fleuves Niger : la Guinée, le Sénégal, le Mali, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie… mais pour le moment dans notre roadmap, la priorité c’est Abidjan qui est quasiment la capitale cinématographique aujourd’hui. Le Sénégal et le Mali, dans les deux ans, et dans six mois nous serons ouverts à Abidjan.» a souligné Diogo Barry directeur général de Saboutech.

Selon lui, cette initiative fait suite à Sabou Ciné Talent, « qui est un projet de formation, de professionnalisation et d’équipement. Mais quand tu donnes du travail à un réalisateur, il faut qu’il puisse en vivre de son travail. Donc l’idée est venue de là, c’est de lui permettre d’avoir du revenu sur la base de ce qu’il fait comme travail. », dit-il. 

A souligner que chez Djoliba TV, 50 % des revenus nets sont redistribués aux créateurs. La rémunération est calculée en fonction : du type de contenu (film, série, documentaire), de la durée totale de l’œuvre, de l’exclusivité, de l’impact et de la qualité de l’œuvre. 

« 50% des revenus sont distribués pour les créateurs sur la base de coefficients. Ça dépend de votre film. Si votre film dure 1h, l’autre il a 25 minutes, donc celui qui a 1h, ou plus de vues gagne plus. Donc il y a des critères, avec des coefficients. Ça dépend de la qualité de votre film, est-ce qu’il est apprécié ou pas? À la fin de l’année, les parts sont distribuées. », a expliqué Diogo Barry. 

Aboubacar Fodé Bangoura

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