MASA 2024 : Table ronde sur les mecanismes de financement des ICC en Afrique de l’Ouest 

0
496

En marge de la 13ème édition du MASA 2024, un panel de reflexion portant autour du thème « Des mécanismes innovants et créatifs pour le financement des industries culturelles et créatives en Afrique de l’ouest » s’est déroulé au palais de la culture Bernard B Dadie. Une rencontre qui a réuni les acteurs clés du domaine. Parmi ces panelistes, on notait la présence du rappeur sénégalais Didier Awadi.

Dans son intervention, le rappeur et producteur sénégalais a souligné l’importance de l’approche de la copie privée et le statut de l’artiste, les opportunités d’affaires et les mécanismes de financement disponibles dans le secteur des arts et de la culture en Afrique.

« Ce qu’on peut retenir aujourd’hui, on parlait de source de financement, de moyens mis en avant et quels sont les mécanismes. Parmi ces mécanismes, il y a la copie privée, le statut de l’artiste qui peuvent donner une dignité nationale. Avec la copie privée, on peut avoir de l’argent pour notre economie », a-t-il affirmé.

Sur ce, la Guinée étant en avance dans ce domaine, Didier Awadi a lancé une invite à la responsabilité des acteurs culturels à plus de créativités pour s’épanouir. « La culture africaine est très mal financée. Nos chefs d’Etats ne comprennes pas la culture. Ils ne voient que l’aspect folklorique de la Culture. Ils ne voient pas l’aspect économique de la culture. Aujourd’hui, le cinéma et la série télé, ce sont une vraie économie. Ça apporte beaucoup d’argent et on ne s’appropie pas assez », a t-il indiqué.

Le rappeur sénégalais a mis en avant la sérenité que doit incarner les acteurs pour saisir des appels à projet qui leur échappent. « Je pense que l’Etat doit quitter de la gestion de nos affaires. On est une société privée, on peut gérer nos affaires. C’est possible. Ils ont un regard mais, ils ne doivent pas gérer nos affaires. C’est une autre approche mais, il faut oser y aller », a déclaré l’artiste.

Cette table ronde a permis aux acteurs culturels de créer les conditions d’échanges dans le mécanisme de financement pour apporter plus de financement à ce secteur.

Facely Diawara depuis Abidjan

Facebook Comments Box